Vidéoludisme incompris
99 raisons de ne pas detester les jeux vidéos ! Un article à propos des jeux vidéos et des enfants.
Je vous raconte pourquoi j'aime les jeux vidéos, comment j'y joue avec mon fils et pourquoi certains ont tord d'en avoir peur.
Petite anecdote pour introduire mon sujet : Récemment, j’ai entendu parler d’un jeu vidéo dans un podcast… sur le jeu vidéo.
Jusque là, ça se tient…
Je cherchais justement un jeu pour jouer pendant les vacances de Noël avec mon fils de 9 ans. Le jeu semblait répondre clairement à mes attentes. J’ai donc décidé de chercher à me procurer une version PC sur mon store habituel. Sans succès.
C’est déjà ch**nt avant même d’avoir commencé son article non ?
J’ai parlé de ma déception à un proche, lui aussi joueur à ses heures. Il m’a simplement dit ceci :
” Bah, c’est pas grave. Je suis sûr que si tu cherches ‘Équivalent machin’ sur Internet, tu vas trouver plein de jeux qui ressemblent. “
Si vous n’y trouvez rien d’anormal, alors c’est que vous devriez lire cet article. J’espère vous y convaincre du pouvoir incroyable et souvent insoupçonné du jeu vidéo.
Houla. Il est chelou non ?
Avant de commencer à écrire, j’ai cherché un moyen de structurer mes idées pour les rendre lisibles, mais il est compliqué de trouver par où commencer car, pour moi, le jeu vidéo dépend de trois grands facteurs qui sont interdépendants, qui s’emboîtent sans jonction apparente :
- La démarche artistique
- Le plaisir personnel
- Le plaisir partagé
Une alchimie qui peut se produire entre le jeu, le joueur et son entourage. Une alchimie rare mais puissante !
ok.. le mec est un illuminé en fait. Il va nous vendre un truc.
Diabolisation
Alors… Oui… Je sais.. Nos enfants deviennent addicts, bêtes, illettrés, perdent contact avec la réalité, parfois la confondent avec le virtuel, n’arrivent plus à communiquer, à se concentrer, à dormir. Ils deviennent des zombies au cou courbé et à l’index éclairé. Ces écrans sont en train de retirer les quelques propriétés qui faisaient de nous des humains. Et pourtant, je suis là, à vous expliquer pourquoi vous devriez jouer, et faire jouer vos enfants !
Encore un qui doit se servir de la télé comme baby-sitter ! Ses gosses finiront par faire un mass-shooting et ça sera trop tard pour réfléchir.
…Au contraire, mes enfants sont très limités en écrans. J’ai trop peur de l’addiction. Et, point important pour moi, il ne sont pratiquement jamais seuls devant un écran. Nous n’avons pas de tablette, ni de jeux sur nos téléphones.
Le poison, c’est la dose disait Paracelse (Je viens de trouver son nom sur Qwant 😇). Le jeu vidéo, c’est comme la pâte à tartiner. C’est super bon, mais si vous en mangez 6h par jour, vous risquez d’avoir des problèmes assez rapidement. Et pour continuer l’analogie, plus on en mange et moins ça devient bon. Moins on sait l’apprécier et la savourer. Ça doit rester quelque chose d’occasionnel, d’attendu. Comme un restaurant, un cinéma ou un parc d’attractions. Personne n’y va tous les jours. Comme une bonne série pour laquelle on attend avec impatience le prochain épisode. On a le temps d’y réfléchir, d’en discuter, d’en rêver. Si on a toujours le nez dedans, c’est d’avantage un gavage qu’une consommation utile et agréable.
Diabolisation mise à part, je reviens sur mon sujet. Le jeu vidéo, c’est bien. Pour trois raisons :
La démarche artistique
Même si c’est une propriété tout à fait subjective, il est évident que tous les jeux ne sont pas égaux sur ce point. Quand certains sont faits dans un but purement lucratif pour vous faire passer le temps sur les toilettes en vous faisant dépenser votre argent dans des achats in-app pour des couleurs de bonbons, d’autres sont de vraies petites œuvres d’art. Littéralement. Je parle de pièces uniques, d’éléments qui sont indépendamment créés par des artistes passionnés et volontaires et qui sont assemblées pour résulter en quelque chose de parfait. Beaucoup de travail. Parfois beaucoup d’argent investi.
Mouais, tout ça pour un ramassis de pixels…
Parallèlement, je ne comprend pas les toiles sur lesquelles un mec à jeter deux pots de peinture mais j’imagine que ça peut être vecteur d’émotions.
Pour peu qu’on sache
(qu’on veuille)
le décoder, les apprécier !
Tout comme le cinéma, le jeu vidéo est un art composé d’arts. Et comme au cinéma, une simple musique peut vous transporter alors même que l’écran est encore noir. Le manteau rouge d’une petite fille dans un film en noir et blanc ou entendre les mots “Because we’re the same person” peut vous retourner le cerveau. Ces images, ces sons, ces mots peuvent chacun avoir des effets sur nous. Négatifs, positifs, agréables, douloureux. Et quand en plus ils travaillent de concert, avec le bon rythme et la bonne structure, ils peuvent être terriblement efficaces.
(Pour peu qu’on sache les apprécier)
Le jeu vidéo obéit aux mêmes règles et peut donc provoquer les mêmes émotions.
(Pour peu que le studio veuille les provoquer 🥴)
D’ailleurs, je fais un petit aparté : Des personnes incroyables travaillent sur la direction artistique, le level-design, la musique, le scénario, etc. Le premier respect qu’on peut leur offrir, c’est de jouer dans de bonnes conditions. Trouver une console ou un ordinateur qui soit capable de retranscrire leur œuvre telle qu’ils l’ont conçue. Trouver de bonnes enceintes. Un bon écran. Un siège confortable. Tous ces détails contribuent à l’expérience globale vidéo-ludique. Si au cinéma, nous étions assis sur un tabouret avec un écran dég***lasse et un son qui sort d’une enceinte bluetooth, tous les films seraient sans aucun doute un peu moins bons !
Il faut savoir être exigent.
D’où l’importance de ne pas trop jouer. Quand on n’a que quelques heures pour jouer par semaine. On se débrouille pour rentabiliser ce précieux moment. Personne ne va au cinéma regarder un film mauvais juste parce qu’il s’ennuie. A moins qu’il soit gratuit et rempli de pubs.
(…et YouTube fut né)
Un des pièges du jeu vidéo, c’est qu’il y a des jeux gratuits ou très peu chers. On en oublie parfois malheureusement les jeux payants. Ceux-ci le sont justement là parce que des artistes ont beaucoup travaillés dessus, pendant longtemps, pour vous faire passer un bon moment. Qu’il s’agisse d’un studio indé ou d’un AAA. A l’inverse, les jeux gratuits (ou plutôt ceux que vous payez par la pub ou par les achats in-app) sont souvent faits pour vous faire rester dans le jeu le plus longtemps possible afin de rentabiliser au maximum votre utilisation du jeu.
Bien-sûr, je généralise. Certains jeux gratuits sont d’excellente qualité. Mais le principe reste toujours de vous faire rapporter de l’argent tout au long de votre utilisation du jeu.
D’où l’existence de certains jeux sans fin. Ces jeux qui continuent de grandir pendant que vous y jouer par l’ajout de DLC, de niveaux supplémentaires, d’objectifs supplémentaires ou simplement interminables par design. Ces jeux qui vous proposent des mini parties multi-joueurs de quelques minutes. Vous pouvez lancer une séance à tout moment dès que vous vous ennuyez, vous retrouvant souvent à “en faire encore une petite”. Et entre chaque partie, vous pouvez évidement profitez d’une petite publicité ou pire, vous devez acheter le droit de jouer encore.
Quand j’étais petit, le jeu vidéo était plus sain je trouve. On achetait un jeu, et on jouait sans aucune pollution publicitaire jusqu’à ce que le jeu nous ait donné tout ce qu’il avait à donner. Maintenant, il s’agit d’une ressource inépuisable et gratuite de divertissement qu’on consomme sans modération pour combattre l’ennui.
Les enfants jouent sur le téléphone de leurs parents. Passant de jeux en jeux au fil de leur lassitude de minutes en minutes. Se laissant séduire par les publicités pour d’autres jeux. Installant au hasard les recommandations de leur store d’applications. Jouant tout en regardant une vidéo sur YouTube avec un autre appareil, et en chatant avec un troisième.
Des studios peu scrupuleux créent une application qu’ils dupliquent sous plusieurs noms et plusieurs aspects pour se faire leur propre concurrence et dégager encore plus de bénéfices à partir du même investissement. Pire encore, ils copient des licences déjà rentables et populaires en modifiant légèrement la mécanique, le logo et/ou le nom afin de profiter eux aussi du gâteau à la mode.
Et malheureusement, beaucoup de parents jugent le Jeu Vidéo en se basant là dessus.
Passant ainsi à côté de ceux qui inspirent.
Je ne crois pas que quelqu’un ait déjà été inspiré par un Candy Crush dans une main et le pq dans l’autre. Ce qui m’amène à mon second point :
Le plaisir personnel
Trouver des jeux qui ont une vraie démarche artistique, c’est déjà compliqué. Mais trouver en plus des jeux qui vous correspondent, c’est une autre histoire. Chaque jeu à son caractère. Certains sont par exemple très punitifs, alors que d’autres sont au contraire très faciles et contemplatifs. Certains sont sombres, et d’autres sont très édulcorés. Certains sont très réalistes et d’autres imagés. A vous de voir ce qui vous correspond, ce qui vous parle, ce qui vous touche.
Le but, après tout, c’est de passé un bon moment.
Comme au cinéma, c’est surtout le storytelling qui fera la différence.
Se sentir ailleurs, être transporter par le jeu. Se sentir être quelqu’un d’autre. Quitter le jeu grandi, enrichi.
Là où certains jeux se contentent de faire évoluer le personnage au fil de l’avancement (en lui donnant des équipements ou des bonus par exemple), certains jeux essayent de rendre le joueur meilleur. En le faisant apprendre de ces erreurs. En le faisant progresser. Vous apprenant la patience et la persévérance. C’est un chemin plus long. Ca demande au jeu d’être subtilement pédagogue. Mais je peux vous assurer que lorsque vous arrivez pour la première fois, après des dizaines d’heure de jeu, à faire une action qui vous semblait tout simplement impossible lorsque vous aviez commencé, vous serez parcouru d’un frisson de réussite que vous garderez sûrement à vie. Ce sentiment de “je l’ai fait !”.
Évidement, vous ne pourrez pas toujours vous en venter en société. Mais c’est justement le titre de cette partie. C’est avant tout un plaisir personnel. C’est pour vous. C’est vous qui progressez. C’est vous qui vivez l’aventure.
J’ai des souvenirs de victoires ou d’échecs qui remontent à mon enfance et qui sont des moments forts de ma vie. Des moments qui m’ont construit et qui font partie de qui je suis.
EpicFarmSimulatorOnlineRoyal ne m’a jamais rien fait de tel…
D’où l’importance de bien choisir ses jeux. De bien choisir les jeux auxquels nos enfants jouent. Soit ils s’en souviendront toute leur vie, soit ce ne sera qu’un temps perdu pour toujours devant une lumière rectangulaire épileptique et abrutissante.
Mais encore plus que choisir pour eux, je vous suggère de choisir pour vous et eux. On ne devrait jamais laisser nos enfants jouer à des jeux qu’on trouve de mauvaise qualité. Ou au moins toujours les encourager à apprécier le jeu avec exigence !
Et en plus, si le jeu vous plaît à tous les deux, vous en profiterez d’autant plus.
Le roi de la transition…
Plaisir partagé
Hé oui. Même un jeu aussi simple que le ping pong peut devenir passionnant si on y joue avec quelqu’un qui l’aime aussi.
J’ai grandi en jouant avec ma sœur et avec mes amis à des jeux tout simples. C’est sûr qu’à l’époque (encore un coup dans la calvitie), le jeu vidéo était un peu plus basique. Et pourtant, j’ai pû être transporté par des jeux parce qu’on était au moins deux à être dans le bateau.
Dans mes souvenirs les plus lointains, je revois ma petite sœur qui dessinait sur du papier les plans de Dungeon Master pendant que j’avançais aveuglement dans les couloirs du labyrinthe en suivant ses instructions. J’en garde un souvenir fort. Le souvenir d’avoir vraiment arpenté avec elle ces labyrinthes, d’avoir partagé avec elle chacune des découvertes qui nous permettaient d’avancer. Un sentiment de coopération unique qui contrastait beaucoup avec nos bagarres habituelles IRL.
En grandissant, j’ai fini par trouver un ami qui avait lui aussi un ordinateur (oui, à l’époque, on n’étaient pas nombreux à être équipés de.. NON JE NE SUIS PAS VIEUX !) Et mieux que ça, on avait notre jeu préféré en commun. Un jeu ultra gore et ultra violent.
Encore aujourd’hui, je me demande comment mes parents ont pu me laisser jouer à ça à 11 ans !
Quoi qu’il en soit, j’adorais ce jeu. C’était nouveau. C’était incroyable de réalisme pour son temps, et c’était fun.
Internet n’était pas du tout rependu quand j’avais 11 ans, du coup, quand on voulait jouer avec quelqu’un, il fallait déplacer son ordinateurs (15kg) et son écran (20kg) pour les regrouper dans notre chambre (5m²) et les relier par un câble, et seulement là, on pouvait se retrouver tous les deux dans le même monde virtuel, mais chacun sur son écran.
Quand j’ai commencé à y joué avec mon ami “en réseau”, mon cerveau a explosé.
On vivait alors chacun notre petite expérience solo, tout en partageant avec quelqu’un à portée de voix. Avec lui, j’ai vécu les aventures les plus folles de ma pré-adolescence (oué, ma pré-ado était pas ouf avec le recul. Du coup, ça, c’était vraiment la lumière dans l’obscurité). On a parcouru ce jeu de fond en comble. On a traversé ce monde côte à côte et l’un contre l’autre. On était une équipe. On avait des codes, des réflexes, une communication travaillée, des procédures de combat et d’exploration. On était tous les deux, et j’avais l’impression d’accomplir des exploits irréalisables seul. Je me sentais épaulé, utile, vivant.
Nous avons continué à faire ça pendant des années. Et en grandissant, notre plaisir a doucement migré vers la créativité. Nous prenions le jeu et le modelions à notre image.
Nous avons commencé à créer nos propres niveaux, nos propres monstres, nos propres univers. Nous intégrions et mélangions tout ça et parcourions ensemble ce monde qui n’existait que par notre imagination. On s’y affrontait, on s’y entraînait à devenir meilleur, on s’y promenait, on s’y amusait à faire exploser des objets. Des trucs de gosses, mais virtuellement. Et comme tous les trucs de gosses, c’est mieux à plusieurs.
Assez parlé de moi…
Ouf !
… voici comment mon enfance se transfère sur celle de mon grand garçon.
Depuis qu’il est tout petit, je l’accompagne dans son aventure vidéo-ludique.
Un jour, j’ai estimé qu’il était prêt et j’ai décidé de profiter des vacances de Noël pour me faire un jeu avec lui. A ne pas confondre avec une partie rapide. Je voulais que sa première expérience soit complète. On ne fait pas découvrir le cinéma à quelqu’un en lui montrant un épisode de “Plus belle la vie”. Il venait d’avoir 5 ans, j’ai acheté son premier jeu. Un jeu mobile. Jeu qui a été pour moi une révélation. Parce que j’y ai joué avec lui. Je ne pense pas qu’il m’aurait autant fait voyagé si je n’avais pas emporté mon petit gars avec moi. J’ai vu le jeu à travers ses yeux, et j’ai redécouvert le plaisir de jouer à deux. Et lui voyait le jeu à travers moi. Comme s’il me tenait la main dans cet univers magnifique. Me posant des dizaines de questions par minute. Dévorant l’écran sans en perdre un miette. Partageant chacune de ses impressions avec moi. C’était vraiment un moment fort de ma vie de papa et de ma vie de joueur. Que je vous souhaite de vivre aussi.
Pendant longtemps, c’était moi qui contrôlait le jeu. Lui était spectateur actif. “Vas ici, fais ça, saute là, etc.”. Il vivait l’aventure avec moi. On communiquait beaucoup sur ce qu’il se passait à l’écran. Et comme avec ma sœur ou mes amis 20 ou 30 ans plus tôt, nous prenions un plaisir indescriptible parce que nous jouions ensemble à un jeu qui plaisait à chacun de nous deux.
Plus tard, on a lancé un second jeu, puis un troisième.
J’aspire à être un papa parfait…
Échec !
… Je choisis alors avec soin chacun des jeux auxquels nous jouons. Des jeux poétiques, chargés d’émotions, beaux, finis, etc. A raison d’un jeu par an en moyenne.
Quelques années plus tard, on a terminé à nouveau ensemble les jeux des premières années mais en inversant les rôles. L’aventure était encore différente. Il était un peu plus dans un schéma de progression technique que de découverte. Il essayait de devenir bon, d’affronter le jeu pour le battre. Et moi, comme un coach sportif, je l’encourageais à apprendre la persévérance et la patience.
Quand pour la première fois il se risquait à terminer un niveau compliqué, sa maman et son papa derrière lui pour l’encourager : l’explosion de joie quand enfin il réussi. Une joie sincère et simple. De la fierté. De l’amour. Quelque chose qu’il n’aurait pas pu avoir s’il avait joué seul. Quelque chose qu’il aurait déjà oublié depuis. Je peux vous assurer que “L’arbre des eaux” qu’il a terminé lui-même, avec nous à ses côtés, il s’en souviendra toute sa vie. Et moi donc, pas de manette en main, mais j’ai vécu chacun des mouvements qu’il faisait, d’autant plus pour les avoir faits avant et avec lui quelques années auparavant. Très conscient de la difficulté car ayant moi-même failli abandonner dans ce maudit tronc d’arbre. Ayant moi-même été encouragé par ce petit gars, fier de son papa quand il l’avait enfin vu réussir.
Une alchimie.
Nous avons récemment terminé un jeu d’exploration qui nous a fait transpiré le cerveau pendant des semaines. Nous nous couchions le soir et nous levions le matin avec ses énigmes en tête. Nous partagions nos idées et nos théories à tout moment de la journée. Et quand enfin venait le week-end et que nous pouvions y jouer une heure ou deux, que nous étions transportés ensemble dans l’univers pour y résoudre son mystère, nous vivions quelque chose de grand. Ensemble. Et cette fois-ci, non plus dans une configuration père/fils, mais vraiment dans une configuration de coopération. D’équipage.
Franchement, qui voudrait louper ça ?
Pourquoi je vous écrit tout ça ?
… Et pourquoi je lis tout ça ?
… Et bien parce que j’aimerais ne pas être seul à profiter de ces moments.
Je vois trop souvent des enfants seuls sur des jeux transpirant la m**de et le mercantilisme.
Je vois trop souvent des parents utiliser ça pour que leurs gosses leur lâchent la grappe, voir même s’en servent comme point de pression.
Je vois trop souvent des parents qui blacklistent complètement les écrans de la maison par peur qu’ils deviennent fou furieux.
Je vois trop souvent le jeu vidéo considéré comme un passe-temps sur toilettes plutôt que comme un art pour lequel il faut, au contraire, dégager du temps.
Les jeux video m’ont construit.
Exactement comme un bon livre ou un bon film, un jeu peut changer une vision des choses, créer un trait de caractère.
Personne ne recherche “équivalent Apocalypse Now” pour regarder quelques minutes de qualité passable en attendant le bus sur un écran de smartphone cassé sans le son. Il faut regarder Apocalypse Now et c’est tout.
Accordons au jeu vidéo, le même respect qu’on accorde au cinéma.
Damn !
rho la la. Tout ça pour ça. Il aurait pu le dire dès le début
31/12/2020 Je n’avais pas publié cet article à l’époque car j’avais déjà quitté les réseaux sociaux. Je l’avais mis de côté pour le jour où je trouverai un support qui me correspond. Le voici donc maintenant sur ce blog depuis aujourd’hui.